Stratégie de vente immobilière en haute saison
Stratégie de vente immobilière en haute saison
À retenir :
- La haute saison (mars à juin) concentre la majorité des ventes résidentielles : les acheteurs sont nombreux, mais aussi très sélectifs.
- Une mauvaise stratégie de prix peut faire rater la fenêtre de traction : les alertes immobilières filtrent par budget, et les biens trop chers sont ignorés.
- Des photos professionnelles et un bien bien présenté attirent plus de clics et de visites, ce qui accélère la vente.
- Les petits défauts visibles doivent être corrigés avant la mise en marché, pour rassurer les acheteurs dès la première impression.
- Les visites doivent être planifiées stratégiquement, à des moments où la lumière est flatteuse et l’ambiance propice.
- Un courtier immobilier agit comme un filtre, un conseiller et un protecteur juridique, vous faisant gagner du temps, de la clarté et de la sécurité.
Temps nécessaire : 6 minutes
- Pourquoi vendre en haute saison est une opportunité à ne pas manquer
- Préparer sa propriété avant la mise en vente
- Stratégie de prix et positionnement en haute saison
- Travailler avec un courtier immobilier pendant la haute saison
Le printemps et le début de l’été représentent traditionnellement la haute saison immobilière. C’est pendant cette période que le marché connaît son pic d’activité : luminosité naturelle, propriétés plus attractives visuellement, acheteurs plus disponibles, familles en pleine planification de la rentrée scolaire… Les conditions sont réunies pour mettre en valeur un bien et attirer rapidement des offres.
Mais attention : cette compétition accrue entre vendeurs exige une stratégie millimétrée. Comme le rappelle Kyle de l’équipe Lacasse Shapcott :
« On entre dans la fin du marché printanier. Le marché reste actif, mais les acheteurs sont extrêmement sensibles au prix. Un bien affiché seulement 3 à 5 % trop cher peut rester sur le marché pendant des semaines, voire tout l’été. »
Autrement dit, le bon prix, dès le départ, fait toute la différence. C’est une période où les transactions se font vite, mais uniquement si votre bien est positionné au bon endroit sur le bon segment de prix.
Dans cet article, nous déroulons une stratégie claire et opérationnelle pour tirer le meilleur parti de la haute saison : préparation du bien, positionnement tarifaire, et accompagnement avec un professionnel. Objectif : être vendu avant le 1er juillet, avec le moins de stress possible.
Découvrez les conseils de Kyle en vidéo !
Pourquoi vendre en haute saison est une opportunité à ne pas manquer
La haute saison, de mars à juin, concentre la majorité des ventes résidentielles au Québec. Cette dynamique tient à plusieurs facteurs :
- Une demande plus forte : de nombreux acheteurs cherchent à conclure avant la rentrée scolaire ou d’éventuels déménagements estivaux.
- Une meilleure présentation des biens : les maisons sont plus lumineuses, les extérieurs plus attrayants, les visites plus agréables.
- Un calendrier favorable : les congés facilitent les démarches, et les acheteurs sont plus réactifs.
Cependant, cette concentration de l’offre peut également jouer contre vous si votre bien n’est pas compétitif. Un prix trop élevé, même légèrement, une mauvaise mise en marché ou un marketing de propriété peu vendeur peut entraîner une stagnation du listing pendant un certain temps. D’où l’importance de se faire accompagner par un courtier immobilier et de tout préparer minutieusement avant de publier votre annonce.

« Si vous devez baisser votre prix 4 à 6 semaines après l’avoir mis sur le marché, vous aurez déjà raté votre période de traction. Il faut capter l’attention dès le départ. »
Kyle Shapcott, expert immobilier.
En résumé, vendre en haute saison offre de nombreux avantages… à condition de ne pas se reposer sur la seule dynamique du marché. Dans un contexte aussi actif que sensible, chaque détail compte : positionnement, préparation et stratégie de diffusion. Pour maximiser vos chances de vendre rapidement et au bon prix, mieux vaut anticiper — et frapper fort, dès la mise en ligne.
Préparer sa propriété avant la mise en vente
Mettre en vente sa propriété en haute saison, c’est aussi entrer en compétition avec un grand nombre d’autres vendeurs. Pour sortir du lot, il est essentiel que votre bien soit présenté sous son meilleur jour — dès la première photo, dès la première visite.
Valoriser les extérieurs et la lumière naturelle
Les extérieurs sont un atout majeur au printemps et en été. Jardin, terrasse, balcon, façade… tout doit inspirer soin et convivialité.
- Tondez la pelouse, taillez les haies, nettoyez la terrasse et les allées.
- Déposez quelques pots de fleurs, rangez le mobilier extérieur et retirez tout ce qui encombre ou donne une impression de négligé.
- Nettoyez les vitres et ouvrez grand les rideaux : laissez entrer un maximum de lumière naturelle, particulièrement prisée par les visiteurs à cette période de l’année.
Des visuels professionnels, au bon moment
Les photos sont souvent le premier contact avec votre bien. Elles doivent susciter le clic et donner envie de visiter.
- Programmez la séance photo par temps clair, en milieu ou fin de matinée, selon l’exposition des pièces.
- Préparez chaque pièce : désencombrement, rangement, lumière douce, petits accessoires déco sobres.
- Faites appel à un photographe professionnel : il saura capter les volumes, la lumière et les angles flatteurs. Une belle mise en image peut faire toute la différence sur Centris ou les réseaux sociaux.
Réaliser les petits travaux stratégiques
Un acheteur potentiel ne remarque pas forcément les améliorations que vous avez faites… mais il repère immédiatement ce qui cloche. Une poignée branlante, un joint noirci, un interrupteur jauni, un robinet qui fuit : autant de petits détails qui peuvent créer une impression de négligence.
Avant de publier votre annonce, faites le tour de la propriété comme si vous étiez un visiteur exigeant. Réparez, nettoyez, ajustez. Ces interventions sont souvent peu coûteuses, mais elles renforcent considérablement l’image d’un bien bien entretenu — donc rassurant.
Préparer les visites avec précision
En haute saison, les acheteurs sont plus actifs, mais aussi plus sollicités. Une visite bien préparée peut faire la différence entre une simple curiosité et une offre sérieuse.
Planifiez les visites en journée, aux heures où la lumière met le bien en valeur. Évitez les horaires bruyants, comme les sorties d’école ou les heures de trafic. Avant chaque visite, assurez-vous que le logement est impeccable : propre, rangé, lumineux, aéré. Créez une ambiance calme et neutre, sans odeurs marquées ni bruit parasite.
Les journées visite libre, notamment les week-ends ensoleillés, peuvent aussi créer un sentiment d’urgence ou de rareté — particulièrement efficace en haute saison.
Découvrez notre article qui présente tous les changements à réaliser pouvant maximiser la valeur de votre propriété.
Stratégie de prix et positionnement en haute saison
Fixer le bon prix est sans doute l’étape la plus stratégique de toute mise en marché, surtout en haute saison. À cette période de l’année, les acheteurs sont nombreux, mais aussi très bien informés et exigeants. Un positionnement trop élevé — même légèrement — peut faire basculer une vente prometteuse vers une stagnation coûteuse.
« Si vous fixez un prix 3 à 5 % trop haut, vous risquez de rester sur le marché pendant des semaines, voire rater complètement votre fenêtre de traction. Les acheteurs sont transactionnels, mais extrêmement sensibles au prix. Si vous voulez vendre avant le 1er juillet, vous devez vous positionner juste dès le départ. »
Kyle Shapcott, leader en immobilier

Le bon prix, dès le lancement
Le marché actuel ne laisse aucune marge pour l’improvisation. L’époque où l’on pouvait tester le marché en affichant un prix ambitieux “pour voir” est révolue. En haute saison, un bien trop cher n’attire pas de visites… ou génère peu d’offres sérieuses.
Fixer le bon prix, c’est :
- Analyser les ventes comparables récentes dans votre secteur (et pas juste les prix affichés) ;
- Évaluer objectivement votre bien : état, étage, superficie, rénovations, stationnement… ;
- Anticiper la sensibilité du marché : en mai-juin, la demande est forte, mais les acheteurs ne surpayent plus.
Un prix mal positionné coûte plus cher qu’il ne rapporte
L’erreur la plus fréquente des vendeurs, surtout en haute saison, est de vouloir “laisser de la place à la négociation” en affichant un prix trop élevé. En réalité, cette stratégie est souvent contre-productive.
Aujourd’hui, la majorité des acheteurs utilisent des alertes immobilières personnalisées, paramétrées avec des filtres stricts : type de propriété, nombre de chambres, quartier… mais surtout une fourchette de prix précise. Si votre propriété dépasse ne serait-ce que de 2 à 5 % ce que l’acheteur est prêt à payer, elle n’apparaît même pas dans ses résultats. Vous êtes donc invisible pour une grande partie du marché actif.
De plus, lorsqu’un bien reste sur le marché plus de 30 à 45 jours sans offre, les acheteurs — et les courtiers — commencent à se poser des questions : Pourquoi ne s’est-il pas vendu ? Y a-t-il un problème caché ? Le prix est-il trop élevé ?
Le bien perd alors de sa fraîcheur et de son pouvoir d’attraction, même si vous décidez de baisser le prix par la suite.
Tout cela en parallèle des nouvelles inscriptions qui continuent d’arriver, et votre propriété se retrouve noyer dans la masse, reléguée derrière des biens plus récents et mieux positionnés.
À l’inverse, se positionner correctement dès le début permet d’entrer dans la “fenêtre d’attention maximale” : les premières semaines où les acheteurs les plus actifs consultent les nouvelles annonces et réagissent rapidement. Un prix juste ne signifie pas brader — il signifie attirer, créer de l’intérêt, puis négocier en confiance.
« Vous pouvez toujours refuser une offre, mais vous ne pouvez pas recevoir ce qui ne vient pas », conclut justement Kyle.
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Conseils d’expert pour vendre sa propriété au bon prix
Pour une stratégie de prix et une mise en marché réussi, vérifiez ces différents éléments avant de publier votre annonce :
- Comparez votre propriété aux dernières ventes dans votre secteur (et non aux propriétés encore en ligne).
- Préparez un scénario de négociation réaliste : prévoyez une marge, mais restreinte.
- Ne misez pas tout sur l’émotion ou l’unicité de votre bien : les acheteurs d’aujourd’hui comparent, visitent, analysent — et surtout, ils ont un budget clair.
Un bon prix, c’est celui qui déclenche des visites et ouvre la discussion, pas celui qui flatte l’ego du vendeur.
Travailler avec un courtier immobilier pendant la haute saison
En haute saison, tout va vite : les nouvelles inscriptions affluent, les acheteurs sont actifs, les décisions se prennent parfois en quelques jours. Dans ce contexte, l’accompagnement d’un courtier immobilier expérimenté devient un levier stratégique, non seulement pour vendre, mais pour vendre au bon prix, dans les bons délais et sans stress.
Cibler juste dès le départ
Un bon courtier connaît les dynamiques spécifiques de votre quartier : les ventes récentes, les biens concurrents, les attentes réelles des acheteurs. Il vous aide à positionner votre propriété au bon prix, avec la bonne stratégie de mise en marché — un point crucial pour ne pas rater les premières semaines de visibilité.
Valoriser votre bien avec les bons outils
Photos professionnelles, mise en scène, rédaction d’une fiche attrayante, diffusion sur les bons canaux (Centris, réseaux sociaux, réseaux privés de courtiers)… Un courtier vous permet de présenter votre bien sous son meilleur jour et d’atteindre les bons acheteurs — ceux qui cherchent réellement, maintenant.
Gagner du temps et sécuriser chaque étape
En haute saison, tout s’accélère : appels fréquents, visites à organiser, négociations à mener… Un courtier vous permet de garder le contrôle sans vous épuiser. Il agit comme un filtre stratégique, en qualifiant les acheteurs sérieux, en planifiant efficacement les visites, et en répondant aux questions dès le premier contact.
Mais son rôle ne s’arrête pas là. Il veille aussi à la solidité juridique et financière de la transaction : il s’assure que chaque offre est complète, bien rédigée, accompagnée d’une preuve de financement, et respecte les délais légaux. Vous évitez ainsi les pièges courants — conditions floues, acheteurs non préapprouvés, désistements de dernière minute — et avancez vers la signature chez le notaire en toute confiance.
Conclusion
Vendre en haute saison est une vraie opportunité… à condition d’en maîtriser les codes. Le marché est actif, mais les acheteurs sont exigeants, informés, et sensibles à la présentation comme au prix.
Préparer son bien avec soin, le positionner dès le départ au bon prix, et s’entourer d’un courtier expérimenté sont les clés d’une transaction rapide et réussie.
Plutôt que de “tester” le marché, visez juste dès la mise en ligne. La haute saison ne pardonne pas les approximations — mais elle récompense les vendeurs bien préparés.
Pour faire de la vente de votre propriété une réussite, faites confiance à notre équipe de courtiers immobilier à Montréal.

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